La croyance des prédécesseurs, as-salaf & des successeurs, al-khalaf.
La recherche des bénédictions (tabarrouk) par les traces physiques du Prophète.
Le partage des cheveux du Prophète.
Le partage de ses cheveux a été cité par Al-Boukhariyy et Mouslim d'après le hadith de 'Anas. Dans la version de Mouslim, 'Anas a dit: qu'après que le Prophète a accompli le lancer à Jamratou l-^Aqabah, puis l'égorgement de son sacrifice, puis lorsqu'il a accompli le rasage, il a tendu au barbier la partie droite de sa tête; celui-ci l'a rasée, puis le Prophète a appelé Abou Talhah Al-'Ansariyy et lui a donné les cheveux. Ensuite, il a tendu à celui qui le rasait la partie gauche de sa tête et lui a dit:
(اِحْلِقْ)
('ihliq)
ce qui signifie: «Rase».Il a donc rasé. Il a alors donné les cheveux à Abou Talhah et lui a dit:
(اقْسِمْهُ بَيْنَ النَّاسِ)
('iqsimhou bayna n-nas)
ce qui signifie: «Partage-les entre les gens». Dans une autre version rapportée aussi par Mouslim: «Il a donc commencé par la partie droite et il a fait distribuer aux gens ses cheveux un par un et deux par deux». Ensuite, il a dit: (bi l-'aysar) ce qui signifie: «de la gauche»; il a alors fait la même chose et ensuite, il a dit:
(هَهُنَا أَبُو طَلْحَة)
(hahouna 'Abou Talhah)
ce qui signifie: «Viens ici Abou Talhah» et il les a remis à Abou Talhah.
Dans une autre version, rapportée également par Mouslim, il a dit au barbier : (ha) ce qui signifie: «Ici» et il a montré de sa main le côté droit. Il a distribué ses cheveux entre ceux qui se trouvaient auprès de lui. Puis, il indiqua au barbier son côté gauche et ce dernier l'a rasé. Il a donné les cheveux à 'Oummou Soulaym. La signification du hadith, c'est qu'il en a distribué lui-même une partie aux gens qui étaient à ses côtés et en a donné à Abou Talhah pour qu'il les distribue aux autres, tout comme il en a donné une partie à 'Oummou Soulaym. Ceci comporte donc un tabarrouk par les traces physiques du Messager. Il a distribué une partie de ses cheveux aux gens pour qu'ils recherchent des bénédictions, pour qu'ils demandent l'intercession à Allah par ce qui provient de leur Prophète et pour rechercher par cela l'agrément de Allah. Il les leur a distribués pour qu'ils soient une bénédiction qui reste parmi eux et qu'ils soient un souvenir pour eux.
Ensuite, ceux à qui Allah a accordé la félicité ont suivi les compagnons dans leur pratique du tabarrouk par ses traces physiques ﷺ et les gens du Khalaf ont tenu cela des gens du Salaf.
Le partage de ses coupures d'ongles.
Quant au partage de ses coupures d'ongles, l'Imam Ahmad a rapporté dans son Mousnad que le Prophète s'est coupé les ongles et a distribué les coupures aux gens et il est connu que cela n'était pas pour que les gens les mangent mais pour en rechercher les bénédictions.
Le tabarrouk par l'habit du Prophète.
S'agissant de sa tunique longue (joubbah), Mouslim a rapporté dans son Sahih du Mawla de 'Asma' Bintou Abi Bakr qu'il a dit : Elle nous a présenté une tunique longue (joubbah) à capuche, de modèle persan, dont l'encolure était ornée de brocart et les emmanchures ourlées ; elle a dit: c'est la tunique longue du Messager de Allah ; elle se trouvait chez ^A'ichah; lorsqu'elle est morte, je l'ai récupérée. Le Prophète la portait; nous la lavons pour les malades et nous cherchons par elle la guérison; et dans une autre version: Nous la lavons pour le malade parmi nous.
Le malade guéri par la bénédiction du Prophète
Il est rapporté de Handhalah Ibnou Hadhyam qu'il a dit : Je suis allé avec mon grand-père Hadhyam chez le Messager de Allah. Il a dit: «Ô Messager de Allah, j'ai des petit-fils qui ont des barbes et d'autres sans et celui-là est le plus jeune d'entre eux. Il m'a rapproché du Messager de Allah ﷺ qui a passé sa main sur ma tête et m'a dit:
(بَارَكَ اللهُ فِيكَ)
(Baraka l-Lahou fika)
ce qui signifie: «Que Allah t'augmente en bien». Adh-Dhayyal a dit: «Je vois Handhalah venir à lui l'homme dont le visage est tuméfié ou la brebis dont le pis est enflé; il dit: Bismi l-Lah en posant sa main sur l'endroit touché par la main du Messager de Allah puis il passe la main et la tumeur disparaît». Ceci est rapporté par At-Tabaraniyy dans Al-'Awsat et Al-Kabir avec des termes similaires ainsi que l'Imam Ahmad dans un long hadith et les hommes de la chaîne de transmission de Ahmad sont dignes de confiance.
Recherche de la bénédiction du Messager chez son serviteur Anas.
Il est rapporté de Thabit qu'il a dit: «Lorsque j'allais voir 'Anas, on l'informait de mon attente, j'entrais et je prenais ses mains et je les embrassais et je disais: Par mon père, ces deux mains qui ont touché le Messager de Allah! Et j'embrassais ses yeux et je disais: Par mon père, ces deux yeux qui ont vu le Messager de Allah!» Ceci a été rapporté par Abou Ya^la et les hommes de sa chaîne de transmission sont du degré du sahih, mis à part ^Abdou l-Lah Ibnou Abi Bakr Al-Maqdamiyy qui est digne de confiance.
Tabarrouk de Abou Ayyoub par la tombe du Messager.
Il est rapporté de Dawoud Ibnou Abi Salih qu'il a dit: «Marwan –c'est-à-dire Marwan Ibnou l-Hakam–est arrivé un jour et a trouvé un homme posant son visage sur la tombe. Il lui a dit: «Sais-tu ce que tu es en train de faire?!» Quand il est arrivé auprès de lui, il a vu qu'il s'agissait de Abou 'Ayyoub. Il lui a alors dit: «Oui, je suis venu pour le Messager de Allah ﷺ et je ne suis pas venu pour la pierre. J'ai entendu le Messager de Allah dire:
(لاَ تَبْكُوا عَلَى الدِّينِ إِذَا وَلِيَهُ أَهْلُهُ وَلَكِنْ ابْكُوا عَلَيْهِ إِذَا وَلِيَهُ غَيْرُ أَهْلِهِ)